Une gestion efficiente des DASRI au CH de Saint-Brieuc

Système ECODAS - gestion efficiente des DASRILe CH de Saint-Brieuc (22) (1 128 lits et places dont 626 de MCO), utilise le système ECODAS depuis septembre 2007 pour une gestion efficiente de ses DASRI. 

Déposés en vrac dans la chambre de broyage à l’étage supérieur, les déchets suivent un cycle de traitement automatisé d’une heure. À l’issue d’une phase de broyage de 20 minutes, la température est portée à 138 degrés et les déchets réduits en broyat sont stérilisés à la vapeur d’eau. La réduction du volume initial est de 80 % et le broyat stérilisé suit ensuite la filière des DAOM pour être incinéré. Des contrôles et tests réglementaires trimestriels vérifient la qualité de la stérilisation.

Pionnier dans l’utilisation de cette technologie, le CH de Saint-Brieux a souhaité trouver une solution pérenne pour l’élimination de ses DASRI, afin d’éviter leur transport journalier par camion au centre d’incinération agréé de Brest, distant de 150 km. 98 % des 300 tonnes de DASRI produites est traité par l’appareil, à raison de sept à huit cycles par jour. Les cinq tonnes restantes, des déchets métalliques de forte densité ou grande dimension, ou des déchets soumis à des textes règlementaires – cytotoxiques, prions, etc. –, sont incinérées dans la filière DASRI classique.

« Le choix de l’appareil a aussi été fait aussi en fonction de son dimensionnement vertical, environ cinq mètres de hauteur, mais dont la surface au sol est réduite. D’un point de vue financier, le coût de traitement des DASRI a été réduit de moitié et l’appareil est désormais très largement amorti. De même, les coûts en eau et énergie sont très faibles. Nous avons par ailleurs affecté spécifiquement à la conduite du banaliseur un opérateur formé, qui avait déjà de bonnes connaissances en électro-mécanique et qui peut intervenir rapidement en cas de panne -ce qui arrive rarement- afin d’éviter la perte d’exploitation », explique Patrick Rault, cadre technicien au CH.

Patrick Rault précise également que les déchets DAOM du CH n’ont pas augmenté, du fait du faible volume du broyat stérilisé et qui rentre aisément dans la benne.

 

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