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Numérique : réduire son empreinte carbone

La fabrication des terminaux numériques représente 70 % de l’empreinte carbone totale du numérique français.

« Pour réduire l’empreinte carbone du numérique, il est important de limiter l’importation et le renouvellement des terminaux » constate Christophe Normand, directeur d’établissement sanitaire et administrateur du C2DS. Les datacenters et les réseaux sont respectivement responsables de 14 % et de 5 % des émissions de GES du secteur[1]. Il s’agit par conséquent d’intervenir sur les infrastructures informatiques et les postes de travail sans oublier les datacenters.  

Comprendre en un coup d’œil l’impact du numérique

En 2019, le numérique a émis 2 % du total des émissions de GES de la France. En 2040, le numérique pourrait en représenter 7 % (Source : proposition de loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France 2020).

Comment agir ?

Pour commencer, on nomme un référent « numérique bas carbone » et on forme les collaborateurs du service informatique afin de parvenir dans un premier temps à adopter une stratégie de communication digitale responsable. On sensibilise les collaborateurs pour qu’ils nettoient régulièrement les messageries électroniques et on optimise la durée d’usage des équipements informatiques. On installe des outils de veille et/ou d’arrêt des unités centrales, des moniteurs et des périphériques.

Pour avancer, rien de tel que de maintenir les logiciels, de nettoyer régulièrement les ordinateurs et de désinstaller les infrastructures informatiques inutiles. Pour sensibiliser les collaborateurs, on recourt à des consomètres qui permettent de rendre visible la consommation électrique instantanée ou sur une certaine durée. Faire un état des lieux pour établir une moyenne de durée d’usage des terminaux numériques est une étape indispensable dans une démarche empreinte numérique bas carbone. Pour ce qui est de la télémédecine, on veille à adapter la qualité de l’image à l’usage (flux vidéo).

Pour perfectionner, on met en place une stratégie numérique durable et on se dote d’un label relatif au numérique responsable. Si l’établissement fait appel à un datacenter, on vérifie son engagement en termes de maitrise de l’empreinte environnementale. Pour les salles informatiques in situ, on recourt au refroidissement naturel (freecooling). Enfin, on réalise des études d’impact environnemental des services numériques pour aboutir à leur écoconception.


[1] Proposition de loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France, enregistrée à la Présidence du Sénat le 12 octobre 2020, p. 3-4



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