La Clinique de l’Estrée (93), fortement ancrée sur son territoire, a choisi pour la gestion de ses biodéchets de « transformer les contraintes en énergie positive» en s’alliant à l’entreprise Moulinot, entreprise locale agréée solidaire et d’utilité sociale. Elle collecte depuis 2013 les biodéchets de restaurants, collectivités et établissements de soins de la région parisienne, pour les transformer en biogaz et compost.
Le covoiturage : un geste citoyen qui fait faire des économies
Depuis 10 ans, Brigitte et Vincent covoiturent pour se rendre aux nombreuses réunions régionales de l’ARS et des différentes instances et réseaux régionaux, etc. auxquelles de fait, représentant les deux grandes fédérations hospitalières, ils sont invités.
Pas de bio dans les cantines pour vice de forme
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes recommande de ne pas servir de betterave crue en restauration collective pour risques d’intoxication. Le Conseil constitutionnel a quant à lui jugé non conforme, non pas sur le fond mais sur la forme, l’obligation de proposer dans les cantines 20 % de produits bio et 40 % de produits locaux d’ici 2020, dans le cadre du projet de loi relative à l’égalité et la citoyenneté adopté le 22 décembre 2016.
EMAS, la Clinique Saint-Roch de Cambrai et le CH de Valenciennes dans la course
Attestant d’un engagement au long cours, la Clinique Saint-Roch (59) vient de renouveler son enregistrement EMAS pour trois ans et le CH de Valenciennes détient depuis début 2017, le précieux enregistrement européen. Le programme Eco-Management and Audit Scheme (EMAS) est une démarche volontaire d’amélioration continue de la performance environnementale. Actuellement en France, seulement une dizaine d‘établissements de santé et d’accueil de personnes âgées sont enregistrés EMAS.
Un pharmacien engagé
Gérard Saurel est un pharmacien engagé et la pharmacie Saint-Pierre de Perpignan est l’une des premières pharmacies à avoir rejoint le C2DS. Une invitation des Laboratoires Pierre Fabre à participer à une journée d’information sur la nature et l’environnement aura suffi à faire de lui un militant du développement durable… dans son officine. En tant que professionnel de santé, il fait de la prévention et est acteur du changement dans sa propre boutique !
Rendez-vous avec la QVT au CH de Thuir
La qualité de vie au travail (QVT) ne se décrète pas, elle passe par des changements de pratiques et l’évolution des mentalités. Dès 2012, le CH de Thuir a développé une démarche QVT avec des axes de travail choisis : la prévention des risques psycho-sociaux, le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap et l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.
Lutter contre le bruit : transporter sans bruit
Les transports par camions occasionnés par la logistique aux abords des établissements et les allées et venues des chariots dans les circulations des services, constituent autant de nuisances sonores pour les patients, souvent déjà fragilisés par leur état, mais aussi pour les personnels. Dès sa construction, le CH d’Alès Cévennes (CHAC) a été conçu pour accueillir une tortue, un système de manutention programmable par véhicules guidés, intelligent et qui minimise les contraintes et nuisances liées à la logistique et la manutention, dont le bruit.
Affiche “J’évite le gaspillage = je choisis ma portion”
En complément des supports de la campagne “Engagements restauration durable”, le C2DS vous propose l’affiche “J’évite le gaspillage = je choisis ma portion”. “Réduire les quantités servies pour réduire le gaspillage fonctionne bien : pour cela il est intéressant de proposer une, deux, ou trois cuillères au self”, nous explique Olivier Holweck, consultant développement durable à l’agence Primum non nocere®, filiale du C2DS.
Les biodéchets au CH de Carcassonne : baromètre des problématiques liées à la restauration
Le CH de Carcassonne est un pionnier sur le territoire carcassonnais en ce qui concerne la collecte des biodéchets. Depuis février 2016, un tri méticuleux des restes présents sur les plateaux repas de l’hôpital est effectué par une équipe restauration rodée à l’exercice.
Toujours plus loin dans la réduction du gaspillage alimentaire
Le Centre lillois de réadaptation professionnelle (59) a décidé de se servir des outils informatiques pour connaître au plus près les besoins en approvisionnement et mieux gérer les commandes en amont et les déchets en aval. Deux ans de réflexion ont permis de développer une application web, accessible sur tous supports informatiques.
Le CH de Valence propose ses surplus alimentaires aux Restos du Cœur
Le Groupement de Coopération Sanitaire restauration Nord Drôme a passé une convention avec des structures d’accueil de personnes démunies. Depuis novembre 2014, le Centre hospitalier de Valence propose les surplus alimentaires qui étaient jetés à une association : ainsi 40 couverts sont assurés chaque soir, 365 jours par an aux Restos du Cœur de Valence.
Une deuxième vie pour le pain rassis et les huiles végétales
La Clinique du Parc (42) va mettre en place un partenariat avec l’association Ondaine Agro qui récupère le pain rassis afin de le revaloriser en nourriture pour animal et les huiles végétales pour les revaloriser en biodiesel.
La Polyclinique du Parc Rambot et la Sodexo agissent contre le gaspillage alimentaire
Magali Jauffret, directrice hospitalité, Sodexo et Nicolas Domken, référent développement durable, Polyclinique du Parc Rambot nous parle de leurs initiatives contre le gâchis alimentaire en restauration collective : mis en œuvre d’une filière de tri des déchets fermentescibles et travail sur les menus.
L’alimentation célébrée dans le monde entier
Le 16 octobre de chaque année depuis 1979, sous l’impulsion de l’Organisation des Nations Unies, l’alimentation est célébrée dans le monde entier. Contraints par des obligations, motivés par ces cadres nationaux mais aussi portés par une dynamique propre aux équipes, de nombreux établissements de santé et médico-sociaux multiplient les initiatives pour éviter le gaspillage de nourriture, pour améliorer la qualité des plats préparés et pour valoriser les biodéchets.
Réduire son gaspillage et faire plaisir
Depuis le 25 novembre, le CHU de Dijon vient de signer une convention avec la Banque alimentaire et va commencer à remettre gratuitement ses surplus encore consommables provenant de la cuisine centrale à l’association.
Une démarche en restauration qui porte ses fruits
« Notre démarche de développement durable nous a permis de réfléchir autrement avec un regard porté sur le long terme », explique Catherine Burstert, directrice adjointe de la Résidence de l’Argentière (38). Des changements importants ont été mis en place notamment au niveau de la restauration. La possibilité du double choix au niveau des légumes et féculents a permis de réduire considérablement le gaspillage alimentaire, chaque résident étant maître du contenu de son assiette.
L’hôpital du Mans aide les personnes en situation de grande précarité
En 2013, le service restauration du CH du Mans a mis en place une politique de don alimentaire. Une initiative inscrite dans le pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire permettant d’ouvrir au Mans un restaurant social au profit de personnes en situation de grande précarité.
La restauration à la Clinique Pasteur, un goût d’innovation
La restauration à la Clinique Pasteur (31) fait partie intégrante des soins : approvisionnement en fruits et légumes bio produits par un ESAT voisin, qui enrichit ses sols avec le compost produit à partir des déchets fermentescibles de la clinique, réduction et sélection de la gamme d’approvisionnement qui se fait en circuit court, formation des personnels de cuisine aux bienfaits de l’oméga 3, un jardin potager cultivé sur les toits de la clinique et enfin une épicerie interne. A découvrir en images.
Aiguiser les papilles mais aussi la curiosité, des initiatives de restauration collective engagée
Nos habitudes alimentaires peuvent impacter plus… ou moins notre environnement. S’interroger sur notre comportement alimentaire et le changer prend tout son sens. Proposer des menus bas carbone à l’échelle d’un établissement permet de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre de manière substantielle – de moins 15 % à moins 30 % et plus suivant les repas – tout en sensibilisant les collaborateurs, patients ou résidents sur l’empreinte carbone de chacun de nos repas.
La stérilisation des instruments : des autoclaves moins assoiffés
Au sein des établissements, la stérilisation des instruments compte parmi les gros postes de consommation d’eau. La consommation moyenne d’eau pour un autoclave huit plateaux est de l’ordre de 200 à 250 litres par cycle. La bonne nouvelle : il existe de nos jours des cabines de lavage plus récentes qui consomment moins.
