Les transports par camions occasionnés par la logistique aux abords des établissements et les allées et venues des chariots dans les circulations des services, constituent autant de nuisances sonores pour les patients, souvent déjà fragilisés par leur état, mais aussi pour les personnels. Dès sa construction, le CH d’Alès Cévennes (CHAC) a été conçu pour accueillir une tortue, un système de manutention programmable par véhicules guidés, intelligent et qui minimise les contraintes et nuisances liées à la logistique et la manutention, dont le bruit.
Affiche “J’évite le gaspillage = je choisis ma portion”
En complément des supports de la campagne “Engagements restauration durable”, le C2DS vous propose l’affiche “J’évite le gaspillage = je choisis ma portion”. “Réduire les quantités servies pour réduire le gaspillage fonctionne bien : pour cela il est intéressant de proposer une, deux, ou trois cuillères au self”, nous explique Olivier Holweck, consultant développement durable à l’agence Primum non nocere®, filiale du C2DS.
Les biodéchets au CH de Carcassonne : baromètre des problématiques liées à la restauration
Le CH de Carcassonne est un pionnier sur le territoire carcassonnais en ce qui concerne la collecte des biodéchets. Depuis février 2016, un tri méticuleux des restes présents sur les plateaux repas de l’hôpital est effectué par une équipe restauration rodée à l’exercice.
Toujours plus loin dans la réduction du gaspillage alimentaire
Le Centre lillois de réadaptation professionnelle (59) a décidé de se servir des outils informatiques pour connaître au plus près les besoins en approvisionnement et mieux gérer les commandes en amont et les déchets en aval. Deux ans de réflexion ont permis de développer une application web, accessible sur tous supports informatiques.
Le CH de Valence propose ses surplus alimentaires aux Restos du Cœur
Le Groupement de Coopération Sanitaire restauration Nord Drôme a passé une convention avec des structures d’accueil de personnes démunies. Depuis novembre 2014, le Centre hospitalier de Valence propose les surplus alimentaires qui étaient jetés à une association : ainsi 40 couverts sont assurés chaque soir, 365 jours par an aux Restos du Cœur de Valence.
Une deuxième vie pour le pain rassis et les huiles végétales
La Clinique du Parc (42) va mettre en place un partenariat avec l’association Ondaine Agro qui récupère le pain rassis afin de le revaloriser en nourriture pour animal et les huiles végétales pour les revaloriser en biodiesel.
La Polyclinique du Parc Rambot et la Sodexo agissent contre le gaspillage alimentaire
Magali Jauffret, directrice hospitalité, Sodexo et Nicolas Domken, référent développement durable, Polyclinique du Parc Rambot nous parle de leurs initiatives contre le gâchis alimentaire en restauration collective : mis en œuvre d’une filière de tri des déchets fermentescibles et travail sur les menus.
L’alimentation célébrée dans le monde entier
Le 16 octobre de chaque année depuis 1979, sous l’impulsion de l’Organisation des Nations Unies, l’alimentation est célébrée dans le monde entier. Contraints par des obligations, motivés par ces cadres nationaux mais aussi portés par une dynamique propre aux équipes, de nombreux établissements de santé et médico-sociaux multiplient les initiatives pour éviter le gaspillage de nourriture, pour améliorer la qualité des plats préparés et pour valoriser les biodéchets.
Réduire son gaspillage et faire plaisir
Depuis le 25 novembre, le CHU de Dijon vient de signer une convention avec la Banque alimentaire et va commencer à remettre gratuitement ses surplus encore consommables provenant de la cuisine centrale à l’association.
Une démarche en restauration qui porte ses fruits
« Notre démarche de développement durable nous a permis de réfléchir autrement avec un regard porté sur le long terme », explique Catherine Burstert, directrice adjointe de la Résidence de l’Argentière (38). Des changements importants ont été mis en place notamment au niveau de la restauration. La possibilité du double choix au niveau des légumes et féculents a permis de réduire considérablement le gaspillage alimentaire, chaque résident étant maître du contenu de son assiette.
L’hôpital du Mans aide les personnes en situation de grande précarité
En 2013, le service restauration du CH du Mans a mis en place une politique de don alimentaire. Une initiative inscrite dans le pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire permettant d’ouvrir au Mans un restaurant social au profit de personnes en situation de grande précarité.
La restauration à la Clinique Pasteur, un goût d’innovation
La restauration à la Clinique Pasteur (31) fait partie intégrante des soins : approvisionnement en fruits et légumes bio produits par un ESAT voisin, qui enrichit ses sols avec le compost produit à partir des déchets fermentescibles de la clinique, réduction et sélection de la gamme d’approvisionnement qui se fait en circuit court, formation des personnels de cuisine aux bienfaits de l’oméga 3, un jardin potager cultivé sur les toits de la clinique et enfin une épicerie interne. A découvrir en images.
Aiguiser les papilles mais aussi la curiosité, des initiatives de restauration collective engagée
Nos habitudes alimentaires peuvent impacter plus… ou moins notre environnement. S’interroger sur notre comportement alimentaire et le changer prend tout son sens. Proposer des menus bas carbone à l’échelle d’un établissement permet de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre de manière substantielle – de moins 15 % à moins 30 % et plus suivant les repas – tout en sensibilisant les collaborateurs, patients ou résidents sur l’empreinte carbone de chacun de nos repas.
La stérilisation des instruments : des autoclaves moins assoiffés
Au sein des établissements, la stérilisation des instruments compte parmi les gros postes de consommation d’eau. La consommation moyenne d’eau pour un autoclave huit plateaux est de l’ordre de 200 à 250 litres par cycle. La bonne nouvelle : il existe de nos jours des cabines de lavage plus récentes qui consomment moins.
Production d’eau chaude sanitaire : à chacun son coup de cœur
Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), la consommation d’énergie peut représenter jusqu’à 7 % des dépenses d’un établissement sanitaire hors masse salariale. La consommation d’eau chaude sanitaire (ECS) y représente une part importante et les établissements tentent de réduire leur impact climatique et la facture énergétique associée grâce à trois procédés : la pompe à chaleur géothermique, la chaudière au bois et les panneaux solaires.
La blanchisserie responsable chasse les saletés tout en économisant de l’eau
La blanchisserie est un poste important dans la consommation d’eau des établissements. Elle traite, selon les établissements, des centaines de kilos à plusieurs tonnes de linge par jour. Le CH de Valencienne et le site Saint-Gatien de la Nouvelle Clinique de Tours Plus ont trouvé des solutions pour économiser l’eau.
40 000 m2 de sols en caoutchouc !
Sur son site de Hautepierre, le Centre Hospitalier Régional Universitaire de Strasbourg (67) regroupe et fait construire le Plateau médico-technique et locomoteur (PMTL) et l’Institut régional du cancer (IRC). Un vaste chantier de 70 000 m2 qui s’achèvera début 2018. Jacques Roos, directeur des infrastructures et des travaux du CHRU nous en dit plus.
Quelle collecte pour la literie professionnelle usagée ?
Eco-mobilier, éco-organisme partenaire du C2DS, reprend la literie usagée des établissements sanitaires et médico-sociaux afin de permettre leur valorisation. En 2016, 78 opérations de collecte de literie professionnelle usagée ont eu lieu dans le secteur de la santé pour un chiffre total de 4 626 matelas professionnels usagés collectés.
Lutter contre le bruit : l’importance du choix du revêtement de sol
Le niveau sonore en milieu sanitaire et médico-social peut être très élevé et par conséquent favoriser le stress. Le confort acoustique du revêtement de sol est devenu un critère primordial lors de sa sélection. Pour atténuer le bruit, il doit être résilient, c’est-à-dire souple et élastique. En Europe, les revêtements de sol souples les plus répandus sont au nombre de trois : PVC, linoléum et caoutchouc.
Mon restau responsable®
« Mon restau responsable® » permet aux prestataires en restauration collective d’obtenir un état des lieux de leurs pratiques développement durable et de s’engager dans un programme à l’issue duquel ils peuvent obtenir une reconnaissance officielle : le logo « Mon restau responsable® ».